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Photographier les fleurs

Le matériel :

          Objectif : toute sorte peut être utilisé

                            macro 100mm le plus utilisé 

                              50 mm de très bons résultats 

                              Type 24 70   

                              300 mm  

                               Grand angle

         Trépied : garantit la stabilité mais très contraignant

                         Question d’habitude et de préférence

         Réflecteur : se révèle très utile pour mettre son sujet à l’abri du vent

                         Diffuser la lumière trop forte de l’après midi

                         Renvoyer de la lumière quand on en manque

          Pinces    style pince à linge pour tenir une fleur droite

                         Pour écarter des éléments gênants sans les couper

                    Bean bag pour poser le boitier au sol et pour éliminer les vibrations.

Un peu de technique   

                               J’utilise toujours le mode priorité ouverture, avec une ouverture entre 1,4 et 5,6. À tester pour voir comment votre objectif se comporte et quel résultat vous voulez obtenir. Une faible pdc donnera une image plus onirique, alors qu’une forte pdc donnera une belle netteté et une image plus descriptive.

 F2/8      F/9    

F/1,4      F/32

                                 Je mets les iso en automatique, les boitiers actuels le permettent aisément, et cela permet de se concentrer sur l’ouverture. La vitesse n’étant pas un élément primordial dans la photo de fleur, le boitier la gèrera très bien tout seul.    

                                  J’utilise dans la majorité des cas la mesure spot, avec une correction d’exposition si besoin. A noter que je surexpose très souvent jusqu’à la limite de façon à obtenir des images très douces. 

                                           Je n’utilise qu’un seul collimateur, soit le central et je recadre, soit je choisis celui qui me parait le plus approprié dans la compo.  

Choisir le bon moment :

         Si le soleil est trop haut dans le ciel, les images vont être dures et les couleurs médiocres.

        Tôt le matin, on obtiendra des couleurs douces, avec un peu de chance la rosée sera là, et donnera de beaux flares, c’est mon moment préféré ;           

Tard dans l’après-midi, le soleil est plus bas avec des couleurs plus chaudes, et on peut jouer avec le soleil couchant.

          Quand il pleut, ou juste après, à condition de bien protéger le boitier, on obtient des images surprenantes, et de belles gouttes viennent s’ajouter à la compo.

           Attention au vent, le pire ennemi. La fleur bouge et la map est difficile. On peut le contrer avec un réflecteur ou un carton ou même le sac à dos quand on a affaire à de petites fleurs. On peut également utiliser le suivi de la map accompagné par une rafale.

Composition :

           Eviter de centrer, penser règle des tiers.  Par contre, on peut utiliser le centrage pour montrer une symétrie ou une spirale.

           Penser aux lignes directrices créées par les pétales ou des brins d’herbes.

           Attention à l’orientation du sujet, penser espace devant la fleur.

           Bien choisir son sujet, attention aux feuilles mortes, aux pétales tombant, aux saletés sur la fleur, aux petites bêtes.

           Soigner la mise au point, en général sur le cœur de la fleur.

           Se placer à hauteur du sujet, comme en portrait c’est le plus important.           

Construire son bokey :   

          Attention    -aux touches de couleurs externes qui pourraient attirer l’attention.   Voir photo 3 les taches blanches                                                                                                               -au mur ou grillage ou tout autre objet qui, même assez loin, va donner un effet disgracieux à votre photo.                                                                                                -aux petites herbes qui viennent se placer devant la fleur, souvent on ne les voit pas dans le viseur, mais on ne verra que ça sur la photo, entrainant un post traitement laborieux et pas toujours très réussi.                                                                             

                                -aux fleurs rouge et jaunes, elles nécessitent une sous expo de 2 pour les rouges et de 1 pour les jaunes. 

    Maitriser l’arrière-plan :

Le bokey arrière se construit par la pdc, en général assez faible, 

en laissant suffisamment d’espace libre derrière la fleur,   

en recherchant des espaces de couleurs lointains en harmonie avec la fleur,

en recherchant des fleurs à l’ombre avec une tache de soleil derrière pour éclairer le bokey. (On peut créer cette ombre avec un objet),         

en dessinant un bokey par des herbes visibles derrière.     

ou tout au contraire en  incluant un arrière-plan bien visible grâce à une forte pdc 

       Maitriser l’avant plan :

La tige coupée nette au bord du cadre est très disgracieuse, ainsi qu’un fouillis d’herbes devant votre sujet,    

on peut y remédier  en utilisant les herbes : quand vous êtes couchés par terre, il faut garder des herbes justes collées en bas du boitier, 

                                      En photographiant à travers des plantes pour obtenir un bokey diffus tout autour de la fleur,                                      

                                       En utilisant une feuille, une plume, une fougère, ou même un kleenex que l’on tient devant le boitier.                         

Quelques idées :

Commencer par une vue d’ensemble, puis se rapprocher petit à petit de façon à avoir plusieurs prises de vue plus ou moins proches, tourner autour du sujet pour jouer avec la lumière et trouver le meilleur profil. 

Changer votre point de vue       avec un grand angle en prenant les fleurs par en dessous pour les fleurs à grandes tiges,     avec un 50mm à 1,8 en s’approchant le plus près possible pour les fleurs en massifs ou les arbres en floraison                                                                                           

 Photographier à contre-jour   

       -pour capturer les halos du soleil et obtenir des flares, dans la rosée du matin

                                                                                                         ou  au-dessus d’un ruisseau .  

       –pour jouer avec la transparence des pétales  

Photographier des détails avec macro, bonnette, bague allonge…

Photographier des insectes sur la fleur.   

Photographier en high key ou en low key.

Faire de la surimpression.

Modifier  la balance des blancs pour être créatif     

A la dernière grande marée, quelques images de communion avec la nature:

Suite à de nombreuses demandes, voici un résumé en images de mes rencontres de l'été au marais de Villers sur mer:

Les agrions:

Les Libellules:

Les diverses "plumes":

et quelques autres petites rencontres:

Sur la route des crêtes, entre Sienne et Montalcino, des paysages de rêve se succèdent:

Du coté de San Gimigniano:

et quand la nuit tombe:

Dernières photos prises au marais de Villers:

Les hirondelles qui volent sans arrêt sur le plan d'eau sont bien difficiles à capter:

Les cigognes:

Le cygne:

Mon ami le cormoran qui traine souvent par là:

Le colvert caché dans les fleurs pour faire la sieste:

Les petits oiseaux:

La prairie pleine de boutons d'or:

et de marguerites:

la grande consoude:

Les dernières cardamines:

et les premières orchidées:

Un petit tour au mont Canisy entre deux averses pour voir si les orchidées étaient arrivées, je n'ai pas eu à chercher longtemps: